A écouter: Why Don’t You Do Right – Helen Merrill
Êtes-vous prêt pour un voyage vers la féminité ?! Alors venez faire un tour dans l’univers des bas !
A l’âge de 11 ans, lorsque je me plongeais dans le roman L’écume des jours, je fus fascinée par le passage où Colin marche derrière deux jeunes filles qui se rendent à la même soirée.
A la fin de ma lecture, Une révélation : j’étais amoureuse de Boris Vian et des bas couture !
Depuis quelques années, ils font leurs retours. Le plus souvent comme un accessoire aguicheur et pourtant, ils savent se montrer délicats et distingués !
Ces bijoux de savoir faire se cachent dans les arrières boutiques où ils ne demandent qu’à être découvert ! D’autres restent à l’abri du soleil et des regards, par centaines, filés, endormis dans un coin de ma chambre. Il m’arrive de les sortir pour raviver des souvenirs. Eux, spectateurs muets de mes nuits les plus agitées.
Toujours étonnée par leurs détails si ravissants. Je prends le temps d’admirer les petits picots de remaillage tout le long de la couture, les œillets déformés par le fer des jarretelles, les revers tatoués par les logos de certaines maisons. Je les enfile religieusement face à mon miroir. Croiser les jambes et écouter leurs singuliers crissements.
Hélas, difficile de trouver ces serpents de nylon ou de soie ! Heureusement,Gerbe et Cervin sont là ! Il paraît que ceux de Secrets In Lace sont aussi de qualité. Les seules maisons à les fabriquer sur d’anciennes machines des années quarante et cinquante.
Ceux de Chantal Thomass sont de fabrication moderne, plus épais et donc bien pratique en hiver. Evidement, ils sont en élasthanne, ce qui nous prive du charmant plissé !
Je porte ici des bas datant de 1940. Un peu court. Talon Havana. Les souliers: Repetto
La Fée Chiffon
J’adore ! (je suis aussi amoureuse de tes souliers)
Isabella
Say, you got a nice article post.Really thank you! Really Cool.
LD
Bel article et bel aveu. En tant qu’homme c’est L’homme qui aimait les femmes ou le dernier métro qui ont suscité cette admiration de l’objet mais l’évocation de Vian m’a aussi rappelé cette émotion de lecture. Bravo pour ces photos, heureux de voir que le même émoi réuni homme et femme
Gérard
Les femmes comme toi n’existaient plus, jusqu’à ce que je te découvre…
Teppaz
Chère Adorina, votre blog est très beau et il vous sied à merveille. Je vous encourage à poursuivre vos mots et vos photos.
Un petit merci aussi pour cette fugace mais irrésistible rencontre impromptue, aujourd’hui même. Les lilas n’ont jamais aussi bien porté leur nom. Merci pour ces quelques mots échangés qui transforment inévitablement une journée morose.
Max Teppaz